19 février 2013
Vie de nomade en Asie
Première journée de repos depuis le début du voyage. Prendre l'avion Yangon (Myanmar que nous quittons définitivement) et vers Bangkok, Thaïlande, où ce sera aussi notre au revoir définitif à ce pays.
Ce matin, j'ai pris mon petit déjeuner avec vue sur le lac naturel de Yangon. Hier Mimié a eut la brillante idée de nous dire qu'il y a 2 lacs a Yangon: 1 naturel et 1 artificiel. Bon! Je ne parle plus de Mimié!!!
Les caméras
Depuis qu'il a brisé sa caméra, J'ai passé la mienne à Pascal, car il ne peut vivre sans cet appareil. En prenant mon petit déjeuner avec mon ordinateur, je réalise que je peux prendre des photos avec ma tablette Asus. Je me pratique donc quelques minutes: c'est assez simple d'utilisation. J'ai aussi expérimenté la vidéo. Tout fonctionne bien. C'est à mon tour d'être rassurée. Je réalise que nous sommes vraiment bien équipés pour voyager: Pascal, mini-PC, moi tablette Asus, 2 caméras, 1 plus technique soit celle de Pascal et la mienne, plus petite pour sac à main ou poche de pantalon, et nous parlons anglais.
Bouddha, Bouddha!
Alors que Pascal souffre de "bouddhite", moi je vis des cures de Bouddhisme qui me font du bien à chaque fois. Même si hier j'en avais assez, aujourd'hui je serais prête à continuer. C'est dans les centaines de temples de la ville que s'exprime avec éclat et beauté, la spiritualité bouddhiste, qui fait partie du quotidien de ces pays d'Asie. Une fois dans leur enceinte, le tumulte de la ville s'efface. Dans chacun de ces temples, pagodes ou stupas, Bouddha s'y niche souvent en nombre incroyable. Ces ensembles de temples aux toits superposés et multicolores, de statues de divinités, de peintures murales et de chédi dorés, attirent nos caméras comme mes jambes attirent les maringouins.
Les marchés
Même si Pascal et Gilles ne veulent plus rien savoir des marchés car leur émerveillement a atteint la limite "sortie", que l'on aime ou pas marchander (ici, Marie-Pier, ma sœur, serait au paradis), les marchés, disséminés partout dans la grande ville ou les villages, offrent l'un des spectacles de rue les plus saisissants. Celui de Bangkok est mon préféré. Objets domestiques, bibelots inutiles, vêtements de qualité inégale, épices, fruits exotiques, contrefaçons ou sacs de marque, on y trouve de tout pour pas cher. Chaque marchande offre sa spécialité et ses odeurs: il y en a pour tous.
La nourriture
Pour ce qui est de la nourriture, je pense que les Thaïs sont plus épicuriens que les Birmans dont je préfère les mets. Juste à penser a notre Panada qui me manque beaucoup: elle dégustait et elle disait "goûter, pas manger, goûter". Elle est la preuve vivante de ce qui pourrait être un péché de gourmandise devient une vertu de santé. Ces deux pays métissés, influencés par l'Inde, la Chine, l'Océanie et même l'Europe (par ses touristes), offrent une cuisine qui est délicieuse. Nos guides ont l''embarras du choix: le nombre de restaurants au km2 est démentiel. On mange partout, dans des restaurants en intérieur, accoudé à des échoppes dans la rue, assis près de chariots ambulants (les rot nkhen), ou devant des étals de marché. Et, surtout, on se régale pour trois fois rien. Dans la rue, un bon repas coûte à peine quelques dizaines de baths (moins de 10$ canadiens).
Nous avons fait honneur aux nouilles sautées (phat thay), au tom yang kung (soupe aux crevettes et à la citronnelle), au lap, aux curies vert ou rouge, au som tam (salade de papaye), au canard au basilic, aux crevettes au poivre, au riz sauté, et enfin, nos favorites, les nouilles sautées.
Les billets de vols
Étant responsable des billets d'avion, de l'itinéraire à consulter, des "vouchers" lorsqu'il y en a, j'ai donné des sueurs à mon chum ce matin. Je cherchais les confirmations pour deux vols impliquant Phnom Penh. Je ne trouve rien. Nous réalisons, en lisant l'itinéraire, que les papiers pour le Cambodge ne nous ont pas été encore remis. C'est en quittant un pays que nous recevons nos papiers pour le prochain. La confiance règne! On n'a pas le choix mais tout fonctionne vraiment super bien.
Pour ce qui est des vols domestiques, aucun siège n'est assigné. Premier arrivé, premier servi. Je choisis un banc vers l'arrière, ainsi je monte en dernier et je descends en premier. Plus pratique pour prendre un chariot à l'arrivée (ils disparaissent assez vite, car très peu) et ensuite destination toilette. Ainsi, j'évite toute la file qui se forme assez rapidement. La moyenne d'âge étant assez élevée, il y a des vessies qui demandent plus d'attention que d'autres. J'ai compris ces deux trucs en regardant autour de moi après le premier vol domestique.
A+
POUR LES PHOTOS DU JOUR & EN SAVOIR PLUS : Le Jour 19 sur le blogue de Pascal.