Nous ne le dirons jamais assez mais vraiment nous sommes très bien servis par notre agence de voyage. Vous vous souvenez de la «journée poutine» que nous avons vécu le 12 février dernier alors que nous avions perdu notre avant-midi de visites dans les bureaux des visas à Denpasar? En bien, suite à la suggestion de notre guide Nata, c’est ce matin que nous l’avons repris en sacrifiant une partie de notre journée libre. Donnant-donnant! Et tout le monde est content!
TANAH LOT EN BEAUTÉ
Notre chauffeur Santa nous a conduits sur le site du temple de Tanah Lot, en fait trois temples, édifiés sur autant de péninsules qui s’avancent dans la mer. Le temple de droite est niché sur une péninsule trouée comme notre Rocher Percé national. Celui du centre a sa péninsule intacte mais pas celui de gauche qui ne peut maintenant être atteint qu’à la marée basse ce qui n’était pas le cas lors de notre visite. Des jardins bien entretenus ajoutent leur beauté naturelle à ces temples exceptionnels construits au 16ième siècle par un prêtre hindou venu de Java. Des allées pavées nous conduisent sécuritairement vers l’un ou l’autre des temples. Vraiment un site touristique à ne pas manquer!
L’INVASION CHINOISE
Nous n’étions pas seuls et comme déjà expliqué, c’est le Nouvel An Chinois et Bali, comme tous les sites touristiques de l’Asie, est envahie de cohortes de Chinois se déplaçant massivement par dizaines d’autocars. Ils sont partout… mais seulement pour encore quelques jours car ils vont retourner chez-eux une fois la semaine de célébration terminée.
Sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés dans un magasin afin de permettre à Raymonde de compléter ses achats de souvenirs.
NOTRE PETIT RESTO
Pour dîner, nous sommes retournés à notre petit resto sur la plage et le même garçon qui nous a servi hier était très heureux de nous revoir pour nous servir notre plat favori : des «fish and chips»!
Le soleil de ce matin a fait place à de gros nuages qui vont certainement nous apporter de la pluie en fin de journée. Le vent est fort et la mer roule de grosses vagues sur la plage. Des jeunes surfers chevauchent leur planche avec adresse pour les descendre avec style. Ils sont vraiment braves car lorsqu’ils prennent une «plonge» dans les vagues, c’en est toute une!
Retour finalement à notre chambre pour passer nos derniers moments à Bali. Demain matin, dès 6h30, on vient nous chercher pour nous mener à un «speed boat» sur lequel nous embarquerons pour aller passer les prochains huit jours dans un autre site merveilleux : l’île de Lombok, la sixième de notre voyage en Indonésie.
LA CARTEItinéraire du voyage
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Vous pouvez aussi suivre ce voyage sur le blogue INDONÉSIE RAYMONDE de Raymonde qui apporte une autre dimension à ce périple par sa touche toute personnelle de raconter nos péripéties!
Pour la version «cartésienne» de ce voyage, ne manquez pas de consulter le blogue INDONÉSIE PASCAL que Pascal rédige minutieusement au jour le jour!
Après l’euphorie d’hier, le réveil de ce matin est perturbé par des nausées et une faiblesse générale. Je vais tout de même au déjeuner mais je suis incapable d’ingurgiter quoi que ce soit de solide. L’eau, ça va. C’est comme un lendemain de veille bien arrosé mais dont je n’ai aucun souvenir ni le mal de tête heureusement. Seulement l’inconfort total. Je vais le traiter comme tel en me commandant un Sprite à défaut de 7Up. Quelques minutes plus tard, j’ai un regain d’énergie. OK. Ça va aller molo aujourd’hui mais ça va aller!
Un nouvel épisode de la série «VOYAGER C'EST AUSSI CELA» Leçon de vie
Nous retraversons le petit pont suspendu en direction du stationnement où Effendy et Djoko nous attendent. Les gentils garçons de notre EcoLodge portent nos valises. Ils ont toujours le sourire.
Ce matin, nous allons à Berestagi, plus au sud. Mais aucune route carrossable ne s’y rend de sorte que nous devons nous payer à nouveau les «nids d’éléphant» de la route vers Medan où nous allons bifurquer vers le sud.
Premier arrêt pour acheter un 2 litres de Sprite pour me sustenter suffisamment jusqu’à ce que l’appétit revienne. Quelques sacs d’arachides au miel aussi que je me sens capable de manger.
C’est dimanche et, comme par coïncidence, les visites aujourd’hui seront pour des temples religieux. Ce n’était pas planifié comme tel mais le hasard fait bien les choses!
Effendy profite de la pause-pipi à Medan pour nous faire visiter un petit temple hindou sous forme de tour carrée flanqué d’une immense statue doré de la même hauteur. J’ai cru reconnaitre Shiva qui forme avec Vishnu et Brahma la trinité de l’hindouisme. Assez époustouflant … tout comme la chaleur torride qu’il fait aujourd’hui. Le soleil plombe sur nous depuis que nous sommes arrivés à Sumatra mais c’est ce que nous avons demandé. C’est mieux que la pluie constante comme à Jakarta.
Nous quittons Medan vers le sud, en direction des montagnes de la région de Berastagi où vit la minorité Batak dont Effendy, notre guide, fait parti. Il est né dans cette région-là et des oncles, tantes et cousins-cousines y vivent encore.
Le prochain arrêt ne fait pas partie de notre programme mais Effendy tient absolument à le faire car, étant catholique, l’histoire de cette église le touche énormément et il est convaincu que nous serons tout autant émerveillé. C’est l’histoire d’un jésuite de Madras en Inde qui a construit cette église toute spéciale alliant l’architecture du temple hindou à l’église catholique. Comme je ne filais pas tellement bien, j’ai tout de même visité mais sans trop m’attarder pour revenir me reposer à l’auto. Vous trouverez beaucoup plus d’explications sur le blogue de Raymonde dont le lien est au bas de la page.
Après le dîner où je n’ai mangé que quelques bouchées de riz blanc, nous avons fait un dernier arrêt à l’église Saint-François dont la construction a été faite selon l’architecture typiquement batak avec les couleurs blanc, rouge et noir bien en évidence : le blanc pour les dieux supérieurs du ciel, le rouge pour les dieux du milieu i.e. les hommes avec le sang rouge et le noir pour les dieux inférieurs sous la terre. J’ai été étonné de réaliser qu’ici, les autorités religieuses catholiques sont capables de hardiesse en incorporant les éléments de la culture locale dans leur église. Belle leçon!
Comme je revenais lentement à la vie, j’ai continué la visite avec Raymonde et Effendy pour aller voir, près de l’église, une maison ancestrale typiquement batak avec le toit noir en forme de pirogue renversée. Dans ces grandes maison carrées sur pilotis vivaient 8 familles sous l’autorité d’un chef de clan.
Deux familles partageaient une des quatre places de feu dans la maison. Aucune cloison à l’intérieur, l’intimité étant préservé par des rideaux. Effendy est né et a vécu dans une maison comme celle-ci où son père était chef de clan. Il nous a raconté ce qui se passait à la naissance d’un enfant. Ainsi le cordon ombilical de chaque bébé était mis à sécher et conservé dans la maison. Dès qu’un enfant était malade, on infusait le cordon et on lui donnait l’eau à boire pour le guérir. Le placenta était enterré sous la maison afin que l’enfant devenu adulte se souvienne et puisse revenir à ses racines. Vers l’âge de 12 ans, les garçons devaient dormir à l’extérieur de la maison commune, dans une petite construction sur pilotis aussi. Comme dit Effendy, c’était pour éviter les «scandales»!
Notre trajet automobile s’est poursuivi en gravissant les montagnes sur de belles routes en épingle à cheveux. Il y a affluence sur la route en ce beau dimanche et la raison est toute simple : les gens de la plaine viennent en montagne en fin de semaine pour y trouver un climat plus frais.
Dès notre arrivée à Berastagi vers 16h00, notre guide nous amène au marché publique des fruits et des fleurs. Je demeure dans l’auto et j’observe de jeunes gens avec des petits chevaux qui font faire leur première expérience équestre aux visiteurs très nombreux aujourd’hui. Raymonde est revenue avec trois sacs de fruits : des mandarines, des rambutan et des salak à la peau de serpent.
Notre hôtel est le Sinabung Hills. Il n’est pas jeune mais c’est beau et confortable avec grande piscine extérieure. Nous serons bien ici. Le Wi-Fi est disponible dans le lobby et dans la salle à manger où Raymonde et moi allons souper… car l’appétit m’est revenu! Raymonde se commande un plat de nouilles au bœuf et moi j’opte pour le soto ayam, une soupe-repas au vermicelle de riz avec de beaux morceaux de poulet immergés dans un bouillon jaune au lait de noix de coco et gingembre. Jamais dégusté une soupe aussi délicieuse!
Le reste de la soirée a été passé à rédiger nos blogues et à sauvegarder nos photos sur les disques durs de nos ordinateurs portables et à déguster nos fruits très savoureux. Le rambutan est chevelu avec des teintes de rouge. Il vient en grappes. Il ressemble et goûte au lechee sans en être un. Le salak est une découverte : un peu plus gros qu’une prune, de forme allongée, une mince écorce noire au motif de peau de serpent lui vaut son surnom. À l’intérieur, trois lobes renferment chacun un noyau. La texture et le goût s’apparente à la pomme. Yum Yum!
Voilà pour aujourd’hui.
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Hier Kyaw, notre guide, m'a demandé comment je voyais la journée d'aujourd'hui. Je lui ai dit que nous avions beaucoup apprécié d'avoir visité en avant-midi afin d'avoir l'après-midi libre et que si c'était possible, nous aimerions répéter l'expérience. «OK!» qu'il me dit. « Je vais vous faire visiter ce qu'il y a de plus beau à Bagan! ».
C'est donc avec un agenda «allégé» que nous avons débuté la journée Raymonde et moi, le guide et le chauffeur car Gilles préférait rester à l'hôtel.
L'avant-midi fut consacré à la visite des quatre temples suivants :
Shwezigon : le temple le plus beau avec sa pagode dorée. Vous le voyez dans une des entêtes de mon blogue.
Sula Mani : le temple aux plus belles peintures intérieures.
Dhammayangyi : le plus grand temple de Bagan
Ananda Phaya : le temple le plus populaire
Ces visites terminées, nous sommes revenus à l'hôtel vers 14h00 ce qui nous a permis de nous mettre à jour avec nos blogues respectifs. Mais, comme hier soir, la connexion internet dans notre chambre était encore chambranlante et nous n'avons pas pu poster nos articles d'hier.
CROISIÈRE DE LA ST-VALENTIN
À 17h00, notre guide est venu nous chercher pour la balade en bateau sur la rivière à partir de la jetée devant notre chambre. Dès qu'elles nous ont vu arriver, les jeunes vendeuses de souvenirs se sont agglutinées autour de nous nous demandant autant en français qu'en anglais nos noms et d'où nous venions. Je me
demande encore comment elles ont appris tout ça! Très probablement au contact des touristes car seul l'anglais écrit et écouté est enseigné mais pas la langue parlée! Notre guide a fait quatre ans d'études supplémentaires pour apprendre à parler l'anglais convenablement.
LES JEUNES VENDEUSES
Raymonde et moi utilisons toujours le même truc avec les jeunes vendeuses : les accueillir avec le sourire et faire des farces avec elles. Elles entrent rapidement dans le jeu du moins suffisamment de temps pour nous permettre de les distancer ou, comme ici, monter dans le bateau. Mais elles n'oubient pas de leur promettre de leur acheter quelque chose à notre retour.
Contrairement en Inde où les jeunes vendeuses de souvenirs faisaient plus dans le pathos pour nous attendrir, ici, elles sont souriantes et ont un entregent vraiment stupéfiant pour des pré-adolescentes. Pas gênées du tout! Au risque de passer pour un mon-oncle, je dirais même qu'elles sont attendrissantes. Alors que l'une d'entre elle me demandait mon nom, je me suis surpris à répondre: « I am Tom Cruise!» Les trois ou quatre fillettes qui m'entourraient sont toutes parties dans un fou rire collectif: «NOOOOOO! You're not Tom Cruise!» Arch! J'étais démasqué! Même au Myanmar, les enfants connaissent Tom Cruise!
La balade en bateau fut vraiment le clou de cette belle journée de la Saint-Valentin. Le coucher de soleil a été magnifique et j'ai pu tirer quelques superbes photos.
De retour sur la terre ferme, et après avoir à nouveau affronter nos gentilles vendeuses qui ne nous avaient absolument pas oubliés, nous sommes allés manger à l'européenne soit du boeuf braisé et du poulet avec des frites. C'est Gilles qui était content! Un spectacle de marionnettes et de chants traditionnels agrémentaient ce repas.
De retour à notre chambre: toujours pas de connexion stable sur internet. Nous devrons donc attendre Mandalay, demain, pour poster nos deux derniers jours.
VOL VERS BAGAN
Lever à 4h30 et départ à 5h00 pour l'aéroport domestique de Yangon. L'hôtel nous a préparé chacun un sac contenant un oeuf dur, une banane, des brioches et de l'eau. Notre guide Maw Maw est venue nous reconduire. Aucun problème avec le surpoids de nos valise, la limite de Bagan Air étant de 30 kilos! Ouf! Nos valises sont pesées sur de grosses balances mécaniques datant des années 30 et nos billets d'avion ont été faits à la main, style 1980 ! Notre avion est un ATR-72-500 turbopropulsé, compétiteur direct du Q-400 de Bombardier. Lui, il est très moderne mais j'ai remarqué que toutes les instructions sont en russe et en anglais. Probablement un genre de «leasing».
Bagan s'ouvre au tourisme et cela paraît. Une seule piste d'atterrissage. Nous descendons sur la piste pour monter dans un autobus vers le terminal, un petit bâtiment servant pour tout. Ici, pas de convoyeur pour les valises: nous les prenons directement sur le chariot! En fait, c'est pas tout à fait exact: de jeunes hommes les prennent pour nous sur les chariots et exigent quelques kwats pour nous les remettre! C'est de bonne guerre et c'est pas cher.
Notre guide est un homme de 37 ans, monsieur Kyaw. Il ne fait pas son âge. Notre mini-bus est de marque Toyota mais moins large que celui que nous avions en Thaïlande. Mais comme nous ne sommes que trois, c'est très confortable. L'intérieur est tout capitonné imitation velour. On se croirait dans les années 50!
VOLANT À DROITE, CONDUITE À DROITE
Le Myanmar était une colonie anglaise comme le Canada mais lors de l'indépendance en 1949, ils se sont débarrassé de tous les symboles coloniaux que nous, les canadiens et les australiens, avons conservés. Pas de Commonwealth, pas de reine sur les billets, rien! Ils ont même changé leur façon de conduire de gauche à droite. Cependant, comme ils ont acheté leurs véhicules directement du Japon, tous la majorité des véhicules circulant sur leurs routes - ils sont nombreux et vieux - ont tous le volant à droite ce qui est très dangereux lorsqu'on veut dépasser. Toutes les nouvelles autos - il y en a quelques unes - ont maintenant le volant à gauche pour la conduite à droite.
UN GUIDE À L'ÉCOUTE DE NOS BESOINS
Notre guide est super! Il parle un bon anglais même si parfois certains mots sonnent étranges à nos oreilles. Il décèle rapidement notre incompréhension et trouve des synonymes. Il est attentif et présent. Il voit que nous sommes fatigués. Il nous propose de faire une couple de visites en avant-midi et d'aller ensuite à l'hôtel nous reposer une couple d'heures et reprendre les visites à la tombée du jour. Nous ne pouvons qu'être en accord avec sa proposition, surtout Gilles qui en a soupé des marchés et des temples!
VILLAGE TYPIQUE
La visite la plus intéressant a été celle d'un petit village typique de cette région. Ils n'ont pas l'électricité et vivent dans des maisons à aires ouvertes. C'est une jeune fille d'à peine 13 ans qui nous a fait visiter son village: Toué. Elle est extraordinaire s'exprimant dans un anglais quasi parfait avec un bagout digne des meilleurs guide. Quand elle sera grande, elle veut être guide pour les francophones et les japonais car «ils sont gentils et délicats». Pas pour les chinois car «ils sont trop bruyants et ils sont un peu fous!» tout cela dit avec une sagesse qui dépasse son âge. Nous sommes convaincus que son avenir est assurée, cette belle jeune fille au sourire enjoleur!
BAGAN : LA VILLE AUX MILLIERS DE TEMPLES
Je vous ferai grâce du récit des visites de temples que nous avons faites mais il faut que vous sachiez qu'ici à Bagan c'est l'orgie totale dans ce domaine! Même si des milliers de temples ont été détruits lors du tremblement de terre de 1975, la majorité ont été reconstruits depuis et on en est littéralement entourés! Impossible de ne pas en voir 4 ou 5 devant, derrière, à gauche ou à droite peu importe que l'on soit en ville ou en campagne! Il y en a parout... même sur les murs de notre chambre ! Pourquoi ?
Ils ont été construits entre le 11ième et le 13ième siècle alors que Bagan était une ville très importante sur la route de la soie. Les gens y étaient riches et du genre «gonflables». Le roi vient de construire une nouveau temple? L'homme le plus riche de la ville s'empresse de faire pareil! Et son compétiteur aussi! Et le marchand de tapis aussi! Et l'hébergeur des caravannes de chameaux de même! Tout le monde voulait impressionner son voisin. C'est ce qui nous vaut ce spectacles de milliers de temples, pagodes et stupas à l'intérieur et autour de Bagan.
Nous avons pris le souper dans un resto où on présentait un spectacle de marionnettes relatant des historiettes du folklore birman.
MAGNIFIQUE HÔTEL
Notre hôtel, le Ayeyar River Resort, est une merveille! Et notre chambre aussi! Nous avons été choyés encore une fois! Je tape ces mots en face de l'immense balcon donnant sur la rivière Ayeyarwaddy qui fait le lien entre Bagan et Madalay. Des barges la sillonnent continuellement transportant des billes de bois, des camions tout neufs pour des mines, etc. Un bâteau de croisière s'est arrimé en face de notre chambre ce matin déchargeant son lot de touristes en provenance de Mandalay. Ce soir il va repartir avec une nouvelle cargaison d'occidentaux avides de découvertes et de dépaysement.
Bon, ce soir la connexion internet est instable et déficiente et je ne pourrai pas envoyer ce texte. J'espère que demain tout sera redevenu à la normale.