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Jour 16 – LAC INLE

16 février 2013

Notre vol de Mandalay vers le Lac Inle via Heho  était censé être à 13h00 cet après-midi ce qui faisait passablement notre affaire de profiter de quelques heures de plus à notre hôtel super luxueux de Mandalay. Mais en vérifiant nos réservations notre guide Thai s'est fait dire que nous allions être sur le vol de 9h00 du matin! Donc la nuit fut encore courte et nos espoirs de repos anhililés!
Comme j'ai quelques minutes de repit avant ce vol, je vais livrer mes impressions sur le Myanmar.

IMPRESSIONS SUR LE MYANMAR
Il n'y a rien de comparable avec la Thaïlande qui est un pays aussi moderne que le nôtre. Au Myanmar, c'est presque comme nous avions trouvé le Vietnam lors de notre voyage en 1996 alors que ce pays s'ouvrait lui-aussi au tourisme: au moins 10 ans en arrière de la Thaïlande!

INTERNET
Le réseau internet du pays est instable et même dans nos hôtels luxueux, nous parvenons rarement à établir une connexion stable de plus de 5 minutes. Nous devons donc taper tous nos courriels et articles d'avance afin d'optimiser nos connexions. Aucune chance d'utiliser Skype ici!

L'ARGENT
Payer par carte ce crédit ou retirer de l'argent dans un guichet (ATM) n'est possible que dans les grandes villes comme Yangon, la capitale, ou Mandalay où nous sommes présentement du fait que les communications électroniques ne sont pas étendues à la grandeur du pays. Hier, nous sommes allés dans une banque de Mandalay, un bâtiment tout neuf, où les ATM acceptaient les cartes Visa mais pas Mastercard!

Gilles, notre compagnon de voyage, utilise des dollars américains qu'il fait convertir en argent local. Mais ici, au Myanmar, ces billets doivent être neufs et sans aucun défaut sinon on les refuse. C'est ce qu'il lui est arrivé avec un billet de 20 US $ flambant neuf qui «semblait» avoir une marque de stylo selon la caissière!

LES ROUTES
Saut quelques autoroutes passable, le réseau routier ressemble à celui de l'Inde: routes étroites à une seule voie bitumées mais remplies de nids de poules. Elles ont pratiquement toutes besoin de réfection et d'élargissement et le gouvernement semble avoir entrepris des travaux à la grandeur du pays à cet effet.

Beaucoup de routes où nous avons roulé sont bordées de tas de pierres et de gravier signe précurseur d'une réfection éventuelle. Et lorsque du travail se fait, c'est sur une section d'environ 200 mètres où tout se fait «à la mitaine». Le contremaitre, un homme, dirige une dizaine de femmes qui tamisent le gravier pour en retirer le sable et concasse la pierre avec un mini-concasseur pas plus gros qu'un lave-vaisselle!

Des barils de goudron tout rouillés sont chauffés par de vieux pneus qui dégagent une fumée acre dans laquelle les travaileuses circulent avec leur panier de pierre ou de gravier qu'elles vont étendre sur la route. Une couche de finition de sable est ensuite appliquée avnt qu'un rouleau compresseur vienne égaliser le tout. Deux ou trois hommes vont finalement étendre le goudron chaud sur cette couche et voilà! Il suffit simplement d'attendre que le tout durcisse et vous avez une nouvelle section bitumée remise à neuf.

LE TRANSPORT AÉRIEN
Une chose qu'il faut admettre cependant, c'est qu'ici le transport aérien est simple et efficace : on fonctionne comme dans une gare d'autobus! C'est vraiment «low techno». On arrive au terminal, on passe les valises dans un scanner qui sont prises en charge par des porteurs qui nous dirigent ensuite vers notre compagnie d'aviation.

Hier c'était Air Bagan, ce matin c'est KBZ. Nos cartes d'embarquement en main, nos gentils porteurs nous collent une étiquette de la compagnie sur l'épaule et nous dirigent ensuite vers les scanners personnels avec nos bouteilles d'eau à la main: ça sonne de tout bord tout coté mais personne ne s'en soucie, les agents de sécurité préférant jaser ensemble! On pourrait passer un tank sans problème!

Une seule salle d'embarquement pour tout le monde! Dès qu'un vol est prêt, une jeune fille l'annonce au micro et un jeune homme portant un écriteau indiquant le numéro de vol s'installe à la porte d'embarquement unique.

En cinq minutes tous les passagers sont dans l'autobus qui nous mène à l'avion où nous choisissons le siège que nous voulons. Cinq minutes plus tard, nous décollons. Plus efficace que cela... Mais j'y pense... Il me semble que c'était comme cela à l'aéroport de Roberval il n'y a pas si longtemps! Hi hi hi hi!

LES VISITES D'AUJOURD'HUI
Bon. Aujourd'hui maintenant. Un nouveau guide et un nouveau chauffeur nous attendaient. La guide a 19 ans et est pas laide du tout! Hum! Elle se prénomme Min et sera avec pour les prochains jours.

Les deux premiers arrêts sont improvisés. Un pour assister à la réfection d'une route comme relaté ci-haut et le second pour voir des femmes frapper des gerbes de blé sur les pierres pour en extraire les grains. Un groupe de français - ils ne sont pas tous comme eux - était là aussi et c'était gênant de les entendre: des vrais colons sans respects pour ces femmes. Spectacle désolant.

À Pindaya, nous avons visité la caverne aux milles Bouddha! C'est une véritable caverne avec trois grottes remplies de Bouddha! Pensez à un chiffre dans votre tête. Plus gros... Plus gros encore. Vous êtes pas loin: 8 094 Bouddha de toutes les tailles, de toutes les formes et dans toutes les positions - sauf bien sur sexuelles - trônent dans ce refuge. Après 10 minutes on attrappe une «bouddhitte» aigue!

Notre dernier arrêt a été chez un jeune couple avec un mignon petit garçon qui fabriquent du papier artisanal et des ombrelles. Tout est fait main, le papier par les femmes soit l'épouse et les soeurs tandis que le mari fait la monture des ombrelle tout en bambou. J'ai été surpris de voir ce jeune artisan utiliser toute une série d'instruments rudimentaires habilements adaptés à son art. Aucun instrument électrique.

Cette nuit nous la passons au Inle River View Resort sur la rive du majestueux lac Inle. C'est encore une fois un resort splendide! Un jeune français de la Provence est à l'accueil des groupes étrangers. J'écris ces mots en pensant à ma bière Myanmar bien froide qui m'attend sur la table de chevet. Je dois vous laisser... J'ai soif!

Mingalaba!


POUR EN SAVOIR PLUS SUR CETTE JOURNÉE :

Le Jour 16 sur le blogue de Raymonde.


 

 

 

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