Samedi, 8 février 2014
Ce matin, c'est Pascal qui se réveille le premier. Je regarde l'heure: 06h00. Alors, je me lève car je veux réserver un endroit particulier pour la journée. Je sais ce que je veux pour les trois filles. Pascal opte pour se tenir sous les immenses arbres, complètement à l'ombre, toute la journée. Il bronze quand même!
Après ma marche matinale, Vicky me demande si je veux l'accompagner à la sienne. J'accepte, mais je ne marcherai qu'une demi-heure au lieu d'une heure comme elle. Nous ramassons les sacs en plastique, les bouteilles vides, les cannettes flottantes, etc. Pourquoi pas aider au bon entretien de notre environnement. Un peu d'exercice fait du bien, en plus!
Déjà à 08h00, la chaleur commence à s'installer. Valérie est partie courir une heure. Elle a alterné entre course et marche. Maintenant, on a faim. Pascal se joint à nous vers 09h30 alors que nous terminions. Quelques échanges et il viendra nous rejoindre plus tard.
Nous restons à l'ombre de notre abri de 10h00 à 14h00, car le soleil tape fort pendant cette période. Hier soir, Pascal me fait remarquer que les chaises à la piscine semblent beaucoup plus confortables car elles sont en filet plutôt qu'en gros plastique de Canadian Tire. Quelle coïncidence! Il y en a justement quatre juste devant l'abri que j'ai choisi. La piscine est quand même plus éloignée. Il m'aurait fallu une bonne demi-heure pour les apporter à notre abri. Sauvée par leur présence tout près!
Valérie est indisposée par les quatre Québécois(es) qui s'installent tout près de nous, depuis notre arrivée. Ils sont sans finesse aucune: le cellulaire avec de la musique pour tout le monde, ils parlent forts, ils utilisent tous les objets sacrés de l'autel catholique et parfois, ils font descendre une couple de saints, tout ça, dans une phrase. Leurs sujets sont sans intérêt aucun.
Vicky change de place avec Valérie et nous en jasons entre nous. Valérie parle d'intolérance, je parle de respect des autres et Vicky d'acceptation comme nous sommes. Comme quoi, ces jeunes nous amènent à prendre conscience de notre attitude respective face à ce qui se passe autour de nous.
Nul besoin de dire que je fais aller mon Hoponopono!
- Je prends conscience de ma responsabilité face à la situation qui arrive, "je suis désolée"
- Je me pardonne d'avoir éveillé cette mémoire de conflit, "pardon"
- Je remercie l'Univers et moi-même d'avoir permis ce réveil pour effacer cette mémoire négative, "merçi"
- Je m'envoie de l'amour pour cette opportunité de nettoyage et de retour à la paix, "Je m'aime".
Pendant que Valérie dort à l'ombre, Vicky et moi nous rendons au dépanneur. Il est 15h30 et il fait drôlement chaud. Une autre marche d'un quart d'heure. Nous trouvons le resto où nous irons souper ce soir: Pesca del dia (La prise du jour).
Valérie et Pascal jouent aux cartes à partir de 16h00. Valérie gagne la première, Pascal gagne la deuxième et Vicky qui s'est jointe à eux, gagne la troisième partie.
Douche, se faire une beauté, et nous sommes partis pour souper. Lors de la descente, Pascal a manqué la dernière marche des escaliers qui mènent à notre chambre et il a empiré sa tendinite au talon gauche : pour se protéger, il a tendu le pied et le tendon s'est étiré encore plus. Il dit qu'il a failli s'évanouir tellement la douleur a été atroce. Il boite lorsqu'il marche.
Le souper aux poissons pêchés durant la journée au resto Pesca del dia à l'autre bout du complexe nous a laissé sur une note de déjà vu! Valérie a bien aimé le poulet et moi le poisson malgré les nombreuses arêtes. Mais nous ne reviendrons pas ici: c'est trop loin et de style buffet alors que nous pensions avoir un souper à la carte. Après seulement une heure au restaurant, après avoir bu notre bouteille de Bordeaux, nous revenons pour nous coucher, Pascal et moi. Vicky s'est rendue au bord de la plage écouter la musique et peut-être marcher. Hier soir, elle a marché une bonne heure, je crois.
Estamos cansadas! Buenos noches!